Des collégiens et lycéens de Fontenay-sous-Bois préparent et présentent ici leur rencontre avec l'auteur de livres pour la jeunesse Xavier-Laurent Petit. N'hésitez pas à réagir et participer à ce blog. Vous pourrez le rencontrer à la médiathèque Louis Aragon le samedi 26 mars 2011 à 16h.

lundi 31 janvier 2011

Lettre de Tartamundo à son fils

Des élèves de 3ème A du collège Victor Duruy ont imaginé la lettre que Tartamudo, un des personnages de "Maestro", pourrait écrire plus tard à son fils. Par Mathilde IMBAUD et Valentin CALLIER :


Lettre de Tartamudo à son fils.

Mon cher fils adoré,

Tout d’abord j’espère que tu vas bien. Je t’envoie cette lettre car maintenant tu deviens grand et je pense que tu dois savoir que je n’ai pas toujours vécu dans la facilité et la réussite…
Je ne te l’ai jamais dit auparavant, mais quand j’étais jeune j’étais ce qu’on appelle un pilluelos. Pour m’en sortir, j’arpentais les rues pour pouvoir vendre à l’unité des cigarettes de contrebande. Cela pendant des années. Je n’en suis pas trop fier, mais c’était le seul moyen de ne pas mourir… Cette routine était dure et dangereuse…
Puis vint un jour où des amis sont venus me chercher pour m’annoncer qu’une école de musique pour les gamins comme nous venait d’être créée. J’ai tout de suite voulu voir de quoi il s’agissait. C’était effectivement une école de musique. Un vieil homme, que certains avait l’air de déjà connaitre, nous a accueillis. J’ai regardé attentivement ce monsieur, il était comme je n’en avais jamais vu auparavant : tout était parfait chez lui, de haut en bas ! Je me rendis compte que beaucoup d’autre pilluelos que je connaissais venaient aussi. L’Escuela était faite pour apprendre la musique à des gosses comme nous !
On nous demanda alors tous de choisir un instrument. Moi je ne voulais rien prendre, je voulais chanter. Mais j’avais un problème que tu ne connais pas non plus : je bégayais. Heureusement le professeur que j’avais était magique : grâce à elle, j’ai les talents de chanteur que tu connais aujourd’hui, et je ne bégaie plus. Même si cette petite grosse passait son temps à s’égosiller sur moi, je lui dois tout…
Les répétitions s’enchaînèrent, jusqu’au jour où on nous annonça que le président, un ami du vieil homme, viendrait nous entendre ! Mais malheureusement à peine le premier morceau terminé, nous entendîmes un bruit de foule oppressant se diriger vers nous : des manifestants… Ils étaient là pour le président, qui n’était guère aimé du peuple... Tous fous de rage, les manifestants ont fini par mettre le feu à l’Escuela... Il ne restait plus rien de notre seul espoir de nous sortir de cette vie de misère !
J’ai alors continué de chanter dans la rue pour quelques pièces, jusqu’au jour où un homme est venu me voir pour me dire qu’il voulait faire de moi un chanteur. J’ai ensuite grandi et enchaîné les concerts, puis rencontré ta mère. La suite tu la connais...
Si je t’ai raconté mon parcours, ce n’est pas pour que tu t’apitoies sur mon sort, mais je veux que tu saches que que tout le monde peut s’en sortir,  même en partant de très bas. Ne te décourage jamais !

Bisous,
Papa


samedi 29 janvier 2011

Nimra a lu "Mon petit coeur imbécile"

"Ce livre est génial, car il parle des gens en difficultés mais qui s’accrochent à leur vie. J’ai trouvé l’histoire étonnante et pleine de suspense. Elle m’a touché au cœur. C’était comme un battement de cœur en plus pour Sissanda !"
 
Nimra, 4°5, collège Jean Macé

Zeïneb a lu "Mon petit coeur imbécile"

"J’ai apprécié ce livre qui est très facile à lire car écrit en gros caractères. Il raconte l’histoire d’une fille d’une dizaine d’années qui lutte chaque jour contre sa maladie de cœur qui l’empêche de faire les choses les plus quotidiennes, courir ou jouer avec des enfants de son âge. L’acharnement que met la mère de l’enfant à trouver un moyen de guérir sa fille est émouvant et les touches de « surnaturel » qu’apporte l’auteur à l’histoire donne à celle-ci un côté enfantin…
J’ai aimé le fait que l’histoire se termine bien, sans pour autant que le lecteur en devine la fin, ce qui apporte un effet de surprise."

Zeïneb, 4°5, collège Jean Macé

mardi 25 janvier 2011

Andréa a lu "Mon petit coeur imbécile"

"Encore un titre de X.L Petit lu d’une traite ! Voici un roman très tendre, à l’écriture fluide…
A travers Sissanda, on sent l’inquiétude de la mère mais aussi son amour pour sa fille. La vie dans le village est également bien décrite…
En tout cas, pendant la lecture, votre rythme cardiaque se cale sur celui de l’héroïne : on retient son souffle et notre cœur s’emballe en même temps. C’est un texte sur la solidarité, le courage, la ténacité, l’amour…Les personnages, auxquels on s’attache rapidement, sont plein d’espoir et naïfs à la fois, et nous sommes transportés avec plaisir dans leur vie quotidienne.
Comme Sissanda, on espère, on frémit et on encourage Maswak avec ardeur !"
 
Andréa, 4°5, collège

Gwendoline a lu "Mon petit coeur imbécile"

"Les livres de X.L Petit sont très faciles à lire et nous racontent des histoires fabuleuses ou tristes mais qui se finissent toujours bien.
Celui que j’ai le plus aimé est Mon petit cœur imbécile qui nous raconte l’histoire d’une petite fille dont le cœur souffre d’une maladie grave. Elle ne pouvait ni courir, ni sauter, ni jouer, ce qui est très dur dans la vie d’un enfant. J’ai eu de la pitié pour cette petite fille et peur car elle risque de mourir à chaque instant."
 
Gwendoline, 4°5, collège Jean Macé

Gaëlle a lu "Mon petit coeur imbécile"

"J’ai bien aimé ce livre car il est émouvant et il y a un seul passage de suspense, mais cela suffit. Je ne m’attendais pas à la façon dont la mère va obtenir l’argent pour faire opérer sa fille. Cela montre à quel point les pays pauvres ont des difficultés à vaincre certaines maladies graves et doivent venir dans des pays plus riches pour se guérir."

Gaëlle, 4°5, collège Jean Macé

Gwendoline a lu "Les yeux de Rose Andersen"

"Le deuxième livre que j’ai préféré est Les yeux de Rose Andersen qui parle d’une famille dont Adriana, le personnage principale, et ses proches vivent une expérience très difficile. Il rêvent de rentrer dans la ville des ranjeros où tout le monde gagne beaucoup d’argent et où on a les yeux verts…Mama Yosefa, une « patronne » de bidonvilles, pense qu’Adriana mériterait une vie meilleure…."
 
Gwendoline, 4°5, collège Jean Macé

Zeïneb a lu "Les yeux de Rose Andersen"

"J’ai moyennement aimé ce livre bien que, lorsqu’on commence à le lire, on a tout de suite envie de le finir pour en connaître la fin. Il met en scène une famille pauvre issue d’un pays d’Amérique Latine qui tente de passer une frontière pour avoir une meilleure vie. Ce roman dénonce des faits qui se produisent encore aujourd’hui, c’est peut-être pourquoi je l’ai trouvé plus « noir » que Maestro ou Mon petit cœur imbécile.
J’ai été déçue par la fin qui, selon moi, est peu réaliste par rapport au reste de l’histoire."
 
Zeïneb, 4°5, collège Jean Macé

vendredi 14 janvier 2011

Célime a lu "Le monde d'en haut"

"Du 18 octobre au 15 décembre 2096 se déroulent des évènements inhabituels. Quelques habitants de Suburba, conduits par Lukas avec l'aide de sa soeur, vont revenir sur Terre après 70 ans de vie souterraine car l'air est devenu irrespirable.
Ce roman de science-fiction peut être vu sous plusieurs angles : on peut y lire le récit du complot organisé par les élèves de l'école d'ingénieurs dont fait partie Lukas, ou l'opposition du monde haut à celui du souterrain.
Les jeunes lecteurs pourront se mettre en relation avec les évènements d'aujourd'hui (la liberté, la sécurité, la loi, la vie quotidienne) et surtout l'environnement (la pollution de l'air). Par contre les illustrations sont assez mal formées et manquent de couleur."

Célime, 3°, stagiaire à la médiathèque Louis Aragon

Ruth a lu "Mon petit coeur imbécile"


"J’ai aimé ce livre parce que ça me racontait une histoire semée d’embûches. Et tout au long du
livre, je croyais que je savais déjà la fin alors que non, c’était une fin beaucoup plus positive que l’histoire.
C’est ça que j’ai aimé, l’effet de surprise."

Ruth, 4°5, collège Jean Macé

Andréa a lu "L'homme du jardin"

"L’homme du jardin de Xavier-Laurent Petit est un bon et très beau roman. J’ai apprécié son
contenu.
Dès le début, on rentre dans l’atmosphère inquiétante et mystérieuse. L’intrigue tenue tout
au long du récit nous garde accrochés à l’histoire et nous donne envie de connaître le fin
mot de l’histoire. La peur vous saisit petit à petit.
Les personnages ne sont pas très réalistes (le terroriste dans le jardin) mais nous touchent par
leurs réactions et leurs émotions. Le suspens est prenant. On peut se reconnaître, par exemple la peur d’être seule dans une grande maison ou les problèmes assez courants pour les adolescents, ce qui nous rapproche d’elle."

Andréa, 4°5, collège Jean Macé

Mélissa a lu "Les yeux de Rose Andersen"


"Les yeux de Rose Andersen est un livre de Xavier-Laurent Petit qui date de 2003.
Il parle d’une famille pauvre des bidonvilles de Santa Arena et qui, une fois arrivée à
Calamocarro, veut passer de l’autre côté de la frontière.
Dès le début de l’histoire, on est lancé et on veut tout simplement lire la suite. Dans les
grandes lignes, ce livre est à lire car rien de négatif n’est à l’horizon à part la fin qui est trop
prévisible et ressemble à la fin des films américains.
Ce livre est facile à lire car il est écrit en assez gros caractères."

Mélissa, 4°5, collège Jean Macé

Zeïneb a lu "Maestro"

"J’ai globalement aimé l’histoire qui est entrainante car pleine de rebondissements. J’ai aussi aimé le fait que l’auteur ne mentionne pas le nom du pays où se déroule l’histoire car cela laisse au lecteur la possibilité de se l’imaginer par lui-même.
J’ai également apprécié le réalisme du récit, notamment grâce à certains mots qui sont
retranscrits dans le dialecte du pays où se déroule l’histoire. J’ai par contre été déçue par la fin du récit que je trouve assez « plate » par rapport au reste de l’histoire et qui m’a donné l’impression que l’auteur a voulu finir d’écrire ce livre précipitamment."

Zeïneb, 4°5, collège Jean Macé

Timothé a lu "Maestro"


"Je trouve que l’auteur a bien décrit les lieux et l’ambiance sans nous donner le nom du pays. Il y a beaucoup de mots en espagnol qui nous transportent vers des pays d’Amérique latine et nous plongent dans une atmosphère particulière. Il parle surtout des sentiments des enfants dans un monde difficile sans trop parler de politique. En plus, l’histoire se termine bien."

Timothé, 4°5, collège Jean Macé

Présentation des 4ème 5 du collège Jean Macé (1)


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jeudi 6 janvier 2011

Un air de Maestro....



Johann Strauss est un des personnages de l'histoire de Maestro.
Et vous, pouvez-vous retrouver d'autres airs de musique dans les romans de Xavier-Laurent Petit ?